Opera 12: new version, new esoteric bug

I’m taking the time to document the obscure bug that I often experience with Opera 12 (like every other day since I installed version 12 on the day it was released).

It is a surprising bug to say the least, not too annoying (as you’ll understand, Opera quickly recovers from it), but still, I reported it (DSK-367824).

[Update 2012-06-26: This is a duplicate of DSK-365797]

For no good reason that I can see or that console logs can explain, Opera actions are suddenly mapped to others, regardless that I use their keyboard shortcuts or that I click commands in the menus. When this happen, I feel like Opera is in play mode (like it’s a software thing to replace commands with other actions!).

For example, I want a new tab but get the window to “Open…”. The first time that occurred, I thought “aha! so I need to press cmd-o if I want to get a new tab.” Nope, all I got was the “Save As…” window. In play mode, it’s “Save As…”, or cmd-s, that will open a new tab. Consistently. Except that I don’t know what triggers play mode.

I played as long as I could, it was entertaining. The play-mode key-combos I found are:
cmd-t (for new tab) == open file
cmd-n (for new window) == save-as
cmd-s (to save) == new tab
cmd-c (to copy selection) == fullscreen
cmd-v (to paste selection) == right click
cmd-w (to close tab) == game over, it does cmd-q (to quit).

Rêve: mission au Moyen-Orient

Si souvent mes rêves sont ancrés dans la réalité, celui dont je sors en est loin, très loin. Je suis au Moyen-Orient, en mission. L’endroit est magnifique. Je me fais la réflexion qu’il faudra que je revienne avec Vlad. Le petit village sur une colline est dépaysant et pittoresque, dans un pays superbe, dont je n’ai vu que quelques images au cours du briefing récent de la mission.

J’ai deux co-équipiers, deux hommes costauds et sombres que je ne connais pas. Je n’ai véritablement vu l’un d’eux qu’en photo. Ils l’ont décrit comme une tête brûlée, qui parle beaucoup et regrette souvent ce qu’il dit à l’instant où il le dit. Il sera un leurre, dans l’opération. Mon autre co-équipier s’appelle Hassan. Il vient d’avoir une conversation discrète au téléphone, et c’est ainsi qu’il s’est présenté.

Nous sommes dans une planque. Un petit appartement très décoré, mais avec goût, exigu et semi-occupé par un vieux bonhomme ronchon qui porte une grande djellaba marron camouflant le bébé silencieux qu’il porte contre lui. Cet homme fait de fréquents allers-retours en bougonnant, entre l’ordinateur de son appartement et la boutique de souvenirs, séparés par une étroite ruelle touristique. Il parle notre langue. On ne se connait pas, mais il sait qui nous sommes. Nous attendons la suite de l’opération, Hassan est encore très tendu.

Il s’allonge sur le lit double, croise les bras sous sa tête, ferme les yeux et se relaxe. Quelques secondes plus tard, il se lève et arpente le peu d’espace libre des quartiers qui sont les nôtres. Quant à moi, je lutte contre le point de côté qui m’a assaillie dans la course-poursuite qui s’est terminée là pour nous. Nous avons semé nos assaillants grâce à Pedro. Pedro, c’est le bavard. Il a dévié la poursuite loin de nous, je l’ai à peine aperçu. Hassan ne s’inquiète pas pour lui, il doit déjà être à l’autre planque, de l’autre côté du village, la partie qui surplombe la vallée aride et les canyons. Je languis du lendemain.

Je passe la porte ouverte et descends les quelques marches sous la voute, je suis dans la ruelle éclairée par le soleil couchant. Je suis concentrée sur ma respiration, longue et soutenue, et je regarde les articles colorés qui jonchent le sol, couvrent les murs et débordent des échoppes, sans les voir. Je pars à petites foulées, espérant que l’exercice soulagera mon point de côté. Je fais le tour du quartier, c’est beau. Les gens s’affairent, discutent, passent, marchandent. Personne ne me voit. En franchissant le seuil peu de temps après, Hassan attrape mon bras et m’attire vigoureusement à l’intérieur. Il y a vraisemblablement une hiérarchie dans notre tandem, et mon escapade était une insubordination à ses yeux. Il me sermonne et gesticule en arpentant le couloir, et tout en tenant ma main, me guide vers la carte étalée sur une table; il a reçu nos ordres pour demain.

C’est une femme qui coordonne la mission. Je la crains. Nous la craignons tous. C’est à Hassan qu’elle parle. Il me donne les détails. L’événement est exceptionnel. Le monde l’attend depuis plusieurs générations. Les mots du briefing me reviennent en mémoire, et dans mon esprit je me figure ce qu’ils m’évoquent. Les enfants, les femmes et le hommes que nous escorterons s’y sont préparés toute leur vie. La foule occupera chaque partie déserte de la colline, au-dessus du village. Nous formerons une ligne; d’un côté les fidèles et à l’écart, les autres.

Devant nous, réunis au bord des falaises, face à la vallée ocre et dorée, les élus porteront des habits blancs dont les pans battront dans le vent chaud. De longues robes à capuches, aux manches longues et amples qui cacheront les trésors dans leurs mains. Derrière nous le vacarme deviendra rumeur, puis murmure et laissera place au silence, et à l’attente. Les fidèles lèveront les bras, les poings fermés pendant que les autres retiendront leur respiration et que le temps passera au ralenti. Le bruit des cœurs battants n’aura d’égal que celui des toiles blanches claquant au gré du vent. Et les mains s’ouvriront, offrant au sirocco une nuée de papillons. Des petits papiers blancs, pliés, légers, qui partiront en tourbillonnant. Consignés au crayon sur chacun, des mots de paix.

“Gipsy, give me your tears”


“Gipsy, give me your tears!”

On my way back to the pharmacy just now, a gipsy talked to me. Dude, that was so weird!

I *must* blag about it 😉

She said I would travel abroad, but not just now. Well, I didn’t say, but the taxi picks me up in 10 minutes to go to the airport; I’m going to Boston for a few days, for work.

She told me to remember the number “19” because it is going to be important in the upcoming months.

She asked me if the initials M J F meant anything to me and I said no. But she said I should keep them in mind because they will matter soon.

Then she gave me a white plastic “stone” from the Saintes-Marie de la Mer, where she comes from). It’s ugly. She said people must treat gipsies right (and she meant “generously”), so I gave her 5 euros. She must have thought she was in potentially good compagny, so she went on and read my palm.

She said I was lucky and other stuff and that I had an excellent memory (wrong!)
She asked me if I had undergone surgery in my life and I said no, and she said I never would. Amen.

That’s when she said it usually costs EUR 20 to 30 for palm reading. She was _that_ close to add “otherwise the predictions don’t work”, I’m sure.

I didn’t give her any more money but I’ll slip the plastic thingie in my bag, just in case 😉

Update: I just thought I’d mention that the flight attendant, seeing I was pregnent, moved me from a seat at row 11 (exit) to row… 19!
No update on MJF.

SFR.fr momentary blunder

I’m annoyed at SFR (cell phone carrier) everytime I receive spam by SMS or MMS, so I logged onto my account on their website today in order to check once and for all if I could specifically request to not receive their promotional SMSs or MMSs.

I didn’t recognise my subscription type. And my latest invoice was incredibly expensive. “Leafing” through it, I was astonished that this latest invoice had 72 pages (when usually it’s 2 or 3)!

I was struck to realise I was looking at somebody else’s data. Her personal information, her banking information, her invoices for the past 6 months. I could browse it all and also change things. The top of each page all had “Coralie Mercier”, though, next to a link to log out.

I called them on the phone to let them know. I don’t think the guy really understood how wrong it was. He said he’d lodge a complaint. He made me wait a couple minutes while doing so and then said he would report I had somebody else’s invoice on screen instead of mine. I corrected him that I had access to all of this person’s data and options. He said “ah. ok”. And then added, almost robot-like, that it usually takes 5 business days for complaints to be processed. He thanked me for my call and wished me a good day.

It’s fixed now, I just checked.