25th work anniversary

25 January 1999 was my first day at W3C. I was 23 years old when I started. I’ve now spent more than half my life at that. I regret nothing because I find the work I do really interesting, important, meaningful; and I don’t tire of it because I feel like there’s renewal every now and then. I’ve held many positions, worn many hats, learned a lot of things and I work with incredibly smart and dedicated people. This has been and is very rewarding.

Young white woman with long brown hair sitting at an office desk with a large cathode ray tube monitor, computer, papers, and a window with blinds in the background.
Coralie at her desk. Photo of February 1999. Resolution of 640x480px, because: early digital cameras!

I selected a highlight for each year (in many cases it was hard to choose just one, so I didn’t) for a retrospective:

  • 1999: Meeting in Toronto; my first transatlantic flight
  • 2000: Organized the first W3C TPAC in Europe: TPAC 2001, Mandelieu
  • 2001: Started to code my personal website (koalie.net)
  • 2002: Training in management
  • 2003: Elected staff representative (per French Labour law)
  • 2004: Was asked to consider joining the W3C Comm Team
  • 2005: Joined the Comm Team (half-time); became staff contact of the W3C Advisory Board (a role I held for 12 years)
  • 2006: Moved to Boston to work 9 months at MIT as a “Visiting Scholar”
  • 2007: Handed off the management of the W3C Europe team’s travels, budgets and policies
  • 2008: Joined the Comm Team full-time; organized my last big meeting: TPAC 2008 + Team Day, in Mandelieu
  • 2009: Learn to edit the W3C website
  • 2010: Put W3C on social media, and Tim Berners-Lee on Twitter
  • 2011: Interviewed for a job elsewhere but failed after round 3
  • 2012: Co-wrote the first draft of the W3C code of ethics and professional conduct
  • 2013: Training in product management; First presentation in front of W3C Members (on how incubated work moves to the standardization track)
  • 2014: Spearheaded “Webizen”, a first attempt to open W3C Membership to individuals; Re-elected Staff Representative
  • 2015: Became Head of the W3C Comm Team
  • 2016: Survived year one of the Encrypted Media Extensions public relations nightmare
  • 2017: Stopped being the AB Team contact; Survived year two of EME PR nightmare
  • 2018: Management of the W3C “diversity fund” to financially help people who are from under-represented communities attend TPAC; Re-elected Staff Representative
  • 2019: Go-to-Market strategy for W3C’s legal entity; Narrative strategy for fundraising in the future
  • 2020: W3C Website redesign project (RFP, selection, contributions, leading)
  • 2021: The “Ralph’s office zoom background” prank; W3C Website redesign (continued)
  • 2022: Re-elected Staff Representative; Website public content re-write; second attempt to open W3C Membership to individuals; proposed W3C internal re-organization; burn-out
  • 2023: W3C Website launch; got COVID for the first time; Humane Technology Design certification; e(X)filtration of the W3C Twitter account and moved it full-time to Mastodon (an instance we operate ourselves)

It is as likely as anything else that I will finish my career at the Web Consortium. I wouldn’t mind!

My cameras over time

Here’s a little aside between my editing process on desktop and on mobile.


I have used and owned the following still cameras:

  • 1999-2001: Sony MAVICA (on loan from my Dad and whose model I don’t remember. It’s the kind that recorded low resolution photos on FLOPPY DISKS! 😱 and I had to carry a bag big enough for the camera and the 10 or so floppies I needed on a typical day.)
  • 2001-2003: Sony DSC-P1
  • 2003-2006: Sony DSC-P12
  • 2006-2007: Fujifilm FinePix S7000 (bought second hand from a colleague of mine.)
  • 2007-2009: Canon PowerShot S5 IS (I barely remember it!)
  • 2009-2012: Panasonic Lumix GH1
  • 2011: Polaroid 300! (Obviously not digital)
  • 2012-current: Panasonic Lumix GH3

I loved them all! Although I don’t remember the Canon, I took many pictures that I love with it. Here are pictures I could find of me and them over time:

L’histoire de mon pseudo

Je n’ai pas choisi mon pseudo, mais quand on l’a trouvé pour moi, je l’ai adopté.

Retournons vingt-trois ans en arrière. En 1999, j’entame un nouveau job dans un endroit connu : l’INRIA Sophia Antipolis où j’ai effectué quelques mois auparavant un remplacement de six mois dans un projet cool qui fait de la simulation numérique des sciences de l’ingénieur, et où j’ai pris le temps d’apprendre des trucs neufs pour moi sur ma station Sun, tels que les bases d’unix et LaTeX (le langage, pas le matériau), et j’ai eu le temps de faire en plus le secrétariat du comité regroupant tous les projets de l’institut. J’ai fait bonne impression et lorsque le Consortium pour le web (qui à l’époque était hébergé à l’INRIA) recherchait une assistante, on a pensé à moi même si deux saisons avaient passé.

Alors je fais mon retour à l’INRIA où je suis partagée entre W3C principalement et un projet INRIA en partenariat avec Bull : Koala. Probablement nommé ainsi car le chef du projet se prénomme Colas.

On est tous dans le même bâtiment, au même étage, tous voisins, mais on ne se parle pas –on s’écrit. J’exagère à peine ! On s’écrit via IRC (Internet Relay Chat), soit individuellement, soit par groupes. Mon pseudo à l’époque est mon prénom, puis l’anagramme de mon prénom « calorie », jusqu’à l’arrivée d’un stagiaire dans l’équipe des Koalas, qui trouve rapidement que Coralie et Koala c’est assez proche, et suggère que je prenne « koalie » comme pseudo.

C’est malin, nan ?

Je l’ai adopté immédiatement et ne l’ai pas quitté (le pseudo, pas le stagiaire.)

Ça s’est bien goupillé pour la partie W3C où j’utilisais le même pseudo, parce que peu de mes nombreux collègues internationaux parvenaient à prononcer mon prénom de toutes façons. Les anglophones buttent sur le « r » et ne savent pas où mettre l’inflexion, et les japonais inversent le « r » et le « l ». Puis assez rapidement on a recruté une Caroline, puis une Carine, et là ils étaient tous bien contents que ça soit que dans la vraie vie (In Real Life) qu’ils confondent nos prénoms, car on ne se voyait tous en vrai que deux fois par an maximum.

Vingt-trois ans après, on utilise toujours IRC et je suis toujours « koalie », par contre ça fait des années que je travaille depuis chez moi (et faute à la pandémie de coronavirus, ça fait trois ans que je ne vois mes collègues presque que via Zoom !)

Manga donné à un fan de BD

La semaine passée, en cherchant des références photos pour dessiner des samouraïs, j’ai retrouvé un manga chinois que j’avais acheté à Hong Kong en 2001 lors de ma première visite.
La couverture cartonnée magnifique représente un jeune homme au teint rose pâle, à l’air déterminé, habillé d’une tunique claire à broderies dorées, et dont les cheveux longs ondulent au vent.
Le papier est épais et les dessins nets et soignés. L’histoire semble être celle de ce jeune homme et d’une quête mystérieuse qui l’emmène à travers je ne sais quel pays (mais il y a des campements aux tentes similaires à des yourtes, mais plus angulaires), avec une jeune fille qui lui colle aux semelles, en évita d’être au milieu pendant les combats, et qui le regarde avec des yeux pleins d’amour.

C’est un bel objet mais il ne sert qu’à remplir ma bibliothèque : je n’ai jamais été alléchée ni par ce que l’histoire semble être, ni par les dessins que je trouve ressembler trop à ceux des dessins animés pour enfants. À l’époque, c’était soit la couverture qui m’a plu, soit c’était le seul manga que j’ai pu trouver par faute de temps.

Toujours est-il qu’aujourd’hui au hasard de la venue d’un plombier pour prévoir quelques travaux, ce manga a changé de mains !

À la vue sur ma table de la BD ‘le garage hermétique’ de Moebius, le plombier m’a demandé si j’étais fan de BD et m’a dit que lui l’était. ‘Non, pas vraiment,’ lui dis-je, ‘mais j’aime Moebius. On m’a offert cette BD, et je recopie des dessins que j’aime sur mon carnet.’ C’est clairement un passionné. Il va même faire des pèlerinages en Belgique, capitale intersidérale de la bande-dessinée.

‘Si vous êtes fan de BD, vous aimez peut-être les mangas,’ lui dis-je. ‘J’ai retrouvé un manga de Hong Kong dont le style ne m’inspire pas.’ Et je prends le livre et le lui tends. ‘Vous le voulez ?’

Banco. Il a hésité juste le temps protocolaire, et est reparti avec un grand sourire. Moi aussi ça m’a fait plaisir que ce livre ait trouvé un meilleur propriétaire que moi.