Pas d’entraide pour le Tenthrède

Aujourd’hui dans le blog beauté du jardin, je m’arrête sur le tenthrède et ses larves : la plaie des rosiers.
Le tenthrède est un insecte volant et silencieux, assez semblable à une mouche, en plus fin et un peu plus long, noir de tête, pattes, thorax, ailes, et jaune orangé d’abdomen :

Aux beaux jours il courtise les rosiers pour assurer sa descendance dont les larves sont friandes de feuilles de rosiers. On le trouve sur une feuille ou une tige, où il pond :
Gros plan sur un tenthrède accroché à une tige en train de pondre. Le long de la tige on voit de plus ou moins longs sillons foncés pour les œufs.
Les longs sillons foncés qui figurent sur la photo précédente abritent les œufs. Après un temps indéterminé, les larves deviennent rapidement de fausses chenilles à six pattes, vertes à points noirs et à têtes jaunes orangées :
Gros plan sous une branche de feuilles de rosier: trois fausses chenilles à six pattes, vertes à points noirs et à têtes jaunes orangées sont en train de manger les feuilles.
Les chenilles mesurent quelques millimètres pour les plus jeunes jusqu’à 2 cm, et dévorent les feuilles en ne laissant que les nervures :
Plan plus large de la branche de feuilles de rosier. Il ne reste plus de la feuille du bout que la nervure centrale.
On reconnaît assez bien une feuille parasitée, justement à son absence de … feuille ! En quelques jours, les larves boulottent toutes les feuilles d’une branche. Mais parfois c’est en remarquant une poussière marron, s’il y a une autre feuille sous la feuille infestée :

Je n’ai pas trouvé d’utilité à ce parasite, ni dans mes recherches sur le Web, ni en observant. Par contre, à l’observation, ce qui est clair c’est que ça enlaidit le rosier et le prive de ses “panneaux solaires”. Alors, pas de pitié pour les fausses chenilles, ni pour le tenthrède.
Raquette électrique pour saisir l’insecte en vol, coups de sécateur pour les larves, ou écrasement entre deux cailloux, choisissez votre élimination. Et revenez-y régulièrement, ça pullule ces bêtes-là.

Man gazing at blooming tree

My friend Daniel gave me a book on Chinese Brush Painting. Although I have owned for years now three or four Chinese brushes and a few sheets of rice paper, I was not ready for this undertaking, and chose to continue with watercolor, since I have recently enjoyed it so much (and my vacation was getting to an end, so I went for the most gratifying process.)
It took me several attempts sketching the figure to keep to realistic proportions (the man still has a slightly too big head and too short a torso), I used a Pentel black ink Brushpen, which performs wonderfully on really thin and thick lines:
Pencil sketch and black ink outline on a postcard sized watercolour sheet.
I then erased the pencil and turned to watercolor. I used alizarin crimson for the flowers:
Pencil sketch erased. Dark pink paint added to mark the blossoms.
I added a few touches of black with my Brushpen to create the details of the flowers. I prepared yellow watercolor and painted the hat by drawing rays and leaving some white. I darkened my yellow with yellow ochre and added a few touches to the hat and went on painting the skin. I darkened further the mix with a bit of burnt sienna to paint the stick. Lastly I mixed a bit of turquoise and white to paint the belt.

I added water to my ochre/brown mix and with a light wash painted the background so the white robe would stand out. Here is the resulting painting framed (12.2×17.2 cm):