Guide: Comment (et pourquoi) se motiver à adopter l’exercice

Cet article est dédié à Sophie, qui n’en est pas à son premier défi. Loin de là. You got this, sister!


« Vouloir c’est pouvoir. » [Mais oui, bien sûr… songeais-je en avec un plissement d’yeux et haussement de sourcils]

Ce que je veux dire c’est que la volonté est un moteur puissant. Quand ça ne fait pas tout, il faut s’aider. Tout ce qui suit représente de mon point de vue les ingrédients qui ont fait de moi une adepte de l’exercice.

Je veux faire de l’exercice !

Super ! Non seulement c’est très tendance depuis début 2020 en particulier (merci la pandémie planétaire de Covid-19 –lire l’article du Point décrivant les modifications et la hausse de nos activités sportives) mais c’est également excellent pour la tête et pour le corps. Anima sana in corpore sano (oui, oui, c’est ce que veut dire Asics, la marque de chaussures de sport.)

Une âme saine dans un corps sain

J’adhère complètement. En ce qui me concerne, je dirais plutôt : un corps sain qui permet à l’âme de se tranquilliser, s’épanouir et s’illuminer.

Ce fut pour moi une bonne surprise. L’effet de bord que je n’attendais pas. En effet, je me suis convertie sur le tard, adoptant assez spontanément l’exercice dans le cadre de ma crise de la quarantaine, un peu comme une résolution du nouvel an, mais en mars. En seulement trois semaines j’ai constaté avec effarement ses bienfaits sur mes genoux et mes hanches. Après six semaines, je suis passée de “angoisse, stress, fatigue, insomnies, démotivation et manque d’entrain” à “Je me sens bien, assez souvent. J’ai trouvé un bon équilibre entre sommeil-travail-exercice-être mère. Je dors mieux et beaucoup.”

Sans même exagérer, j’affirme que c’était miraculeux. Pour être claire, à 44 ans je suis passée du jour au lendemain de zéro activité physique toute ma vie d’adulte à la pratique quotidienne du sport. Ça fait plus d’un an et c’est pas près de changer.

Qu’est-ce que ça m’apporte ?

J’ai fait le point de ce que ça m’apporte, et j’ai bon espoir que ça soit probablement applicable à tout un chacun.

  • Harmonie : s’octroyer du temps pour soi pour trouver un équilibre harmonieux entre ce qu’on doit faire et comment s’en récompenser.
  • Bien-être : le corps sécrète des endorphines lors de l’activité physique qui ont un effet analgésique et procurent une sensation de bien-être, voire de joie. Leur fonction est d’inhiber la transmission des signaux de la douleur en bloquant un neurotransmetteur qui, une fois bloqué augmente la production de dopamine, qui est le neurotransmetteur associé au plaisir. Autrement dit, le sport c’est de la drogue dopante et c’est 100% légal. CQFD.
  • Fierté : observer ses propres progrès et s’en réjouir à juste titre.
  • Gratification : véritable accélérateur d’estime de soi, se découvrir capable de franchir ses limites et récolter les bénéfices de les dépasser – se dépasser.
  • Remède : car le sport permet de gainer ses muscles et renforcer ses articulations ce qui est source naturelle de guérison de certaines douleurs de posture, ou liées à des limites de mobilité.
  • Cercle vertueux : la discipline nécessaire à adopter l’exercice s’inscrit de manière organique dans un mode de vie plus sain.
  • Intérêt : il y a non seulement une variété d’exercices physiques qui rend cela intéressant, mais aussi c’est un moyen de changer ses perspectives, faire des rencontres peut-être, observer, découvrir. En d’autres termes : s’enrichir.

Et finalement : une meilleure santé. Un meilleur rendement cardiaque, plus d’endurance, un sommeil meilleur, et éventuellement une perte de poids. Pour cette dernière, attention –il faut un engagement réel et beaucoup, beaucoup de ténacité. Car on gagne du poids largement plus et plus vite qu’on en perd.

À quelle dose ?

Il y a une raison justifiant que sur l’Apple Watch la durée par défaut du cercle “m’entraîner” soit de trente minutes. C’est par la pratique régulière d’activité physique d’au moins 30 minutes par jour, à un rythme soutenu, que le corps fabrique des endorphines. Ce n’est pas un but en soi, certes, mais ça aide à rentrer dans la routine et y rester.

Trente minutes c’est également un temps suffisamment court et suffisamment long pour accroître les chances de faire l’effort de le caser dans sa journée.

L’important c’est de se mettre dans une position de succès. Tout ce qui va faciliter la mise en place et la pratique régulière est bon à prendre. Si trente minutes seront une frein, tabler sur quinze !

Les chances sont grandes que ce temps de base se trouve en hausse rapidement. En ce qui me concerne mon premier mois a vu un temps moyen quotidien de 40 minutes, le suivant de 60 minutes, puis 80, etc. Un an après j’en suis à 110 minutes en moyenne.

Quand puis-je commencer ?

Immédiatement ! Il n’y a pas une seconde à perdre.

Tout ce qu’il faut c’est un coup de pouce

L’instrument de ce succès ? La montre connectée. Bien qu’il m’ait fallu sept mois pour considérer la mienne telle qu’elle est, mieux vaut tard que jamais : mon Apple Watch est un coach, un chronomètre, une télécommande à musique ou livre audio, qui n’attend qu’un coup de pouce (je veux dire le toucher léger d’un doigt, évidemment) pour déclencher l’enregistrement d’activités et se transformer en accompagnateur de développement personnel physique (utiliser l’app Activité sur l’Apple Watch).

L’Apple Watch couplée à l’application Santé disponible dans iOS, c’est tout ce qu’il faut pour s’y mettre.

Screenshot of the Apple Watch settings on iphone showing every coaching toggles activated / Copie d'écran des réglages Apple Watch sur iPhone montrant chaque fonction coaching activée

Dans les paramètres de la montre sur l’iPhone, commencer par cocher TOUTES les options possibles dans “Activité”.

C’est ça qui fait de la montre connectée un coach sportif qui va envoyer une petite impulsion au poignet pour signaler qu’il est temps de se lever et marcher une minute, qu’il va y avoir un challenge exceptionnel, qui félicite d’avoir atteint un objectif, etc.

Elle propose de capitaliser sur les efforts déjà fournis pour leur donner tout leur sens.

Je ne cache pas que parfois c’est pas le bon moment et ça peut être agaçant 😁 et il faut donc bien se rappeler qu’il s’agit d’un programme et que nuire et taquiner ne fait pas partie des intentions de ce programme.

Quel programme ?

La question est en fait quels programmes, au pluriel. Parce que le but est d’assurer sa propre réussite, il faut dès lors se faire plaisir. Et parce que l’on se lasse de certaines choses inévitablement, il faut varier les plaisirs.

Expérimenter d’autres types de sports permet non seulement de s’adonner à celui qui est le sien (on a tous un sport de prédilection –et c’est pas forcément celui qui nous sied le mieux), de s’en approprier d’autres, mais aussi de pérenniser la pratique physique.

Il faut s’appuyer sur ses intérêts et habitudes existants, car : routines facilitées = dispositions optimales. Par exemple :

  • J’aime faire du vélo et je dois aller à la poste ou faire deux courses 👉 j’enregistre mon trajet avec l’Apple Watch car oui, ça compte !
  • J’aime écouter de la musique ou des livres audio, je dois promener molosse et j’aime prendre des photos de la nature 👉 ces ingrédients sont compatibles avec la marche à pied, le jogging.
  • J’aime regarder des séries ou des films et je veux faire du sport 👉 ces ingrédients sont compatibles avec le vélo d’appartement ou elliptique installé devant un iPad ou la télé/l’ordi.
  • J’aime faire une pause détente dans ma journée, ou créer un avant-travail ou passer du travail à autre chose, ou encore me relaxer avant d’aller dormir 👉 ces ingrédients sont propices à une séance de yoga en suivant les mouvements d’une Youtubeuse yogi favorite.

Il s’agit donc de trouver quels arrangements faire aux routines établies pour se donner le plus de chances d’intégrer l’exercice dans sa vie.

Et si pour ça il faut dépenser un peu d’argent, il ne faut pas hésiter. Que ce soit s’équiper de nouvelles chaussures pour démarrer du bon pied (ha-ha), d’un nouveau gilet pensé exactement pour le type d’activité cible pour ne pas pouvoir prétexter afin de ne pas y aller qu’il fait trop frais ou qu’on manque de poches, ou bien qu’il s’agisse de souscrire à un service payant via une app pour se donner encore plus de chances d’y arriver.

Quelles applications peuvent accompagner ?

Les applications iOS existantes, “Activité” et “Santé” font partie de la palette minimale pour savoir où on en est (voir suivre ses tendances dans l’app Activité), observer ses progrès (utiliser l’app Santé), et se fixer des objectifs.

Pour aller plus loin, voici une description de deux applications de suivi sportif, qui sont également des réseaux sociaux (notion d’amis, ajout de photos, partager), que j’utilise :

SportsTracker

SportsTracker est un service totalement gratuit. Il me semble qu’il est édité par Amer Sport, la société mère (adoptive) de Salomon chez qui j’achète religieusement des chaussures de sport depuis le début des années 2000 (à l’origine par goût vestimentaire et désormais par élitisme sportif)

App et service en ligne. On me l’a recommandé récemment alors que je me plaignais du concurrent (voir ci-dessous). J’adore ❤️

Intégration parfaite avec l’Apple Watch (ou autre appareil connecté), ce qui fait que chaque activité s’importe automatiquement et les graphes sont générés à la volée.

L’application fait une utilisation géniale des cartes, avec des masques différents. Elle permet de faire ses itinéraires, d’en découvrir des existants, d’en trouver des populaires par type d’activité et par endroit.

Via l’analyse, on peut retracer toute une activité sur la carte et découvrir pas à pas sa vitesse, son rythme cardiaque, l’altitude.

Quand on ajoute des photos à son activité, l’application permet de choisir parmi les photos prises durant l’activité.

L’analyse par activité comprend également une estimation du temps de repos recommandé.

C’est mon coup de cœur, même si elle n’intègre pas de challenges, ni de suivi de son matériel.

Strava

Strava est le service de prédilection des triathlètes. App et service en ligne. Comme SportsTracker on peut démarrer une activité via l’app ou laisser l’Apple Watch tout enregistrer et ensuite importer l’activité dans l’app, dont il existe une version gratuite.

Malheureusement, fin 2020 une grosse partie des fonctionnalités ont été basculées dans la partie payante. Je suis cliente payante depuis un an et j’aime beaucoup leurs graphes et visualisations. Notamment l’indicateur de fitness cumulé qui se base sur l’indice d’effort relatif (lui-même calculé à partir des mesures du rythme cardiaque et disponible dans chaque activité enregistrée), qui est un concept qui est propre à Strava.

Il me semble que les challenges ne sont pas réservés aux membres. Ils sont un bon moyen de se dépasser, par exemple. Tout challenge accompli (à noter qu’on peut quitter un challenge à tout moment) donne l’obtention d’un trophée qui apparaît dans son profil.

Un autre aspect est spécifique à Strava : l’enregistrement de matériel tel que vélos ou baskets ce qui permet d’avoir une idée de ses préférences d’utilisation, de l’usure, mais aussi de se faire prévenir passée une certain « kilométrage ».

À vos marques !

Alors, on fait ami-ami sur SportsTracker et on se soutient mutuellement dans notre quête de bien-être et d’équilibre ?

Lecture : Le roi n’avait pas ri (Guillaume Meurice)

 
Photographie de la couverture du livre, posé sur une couverture en laine claire. L'illustration est celle d'un fou du roi sous la pluie semblant transi de froid.

★★★★✩ Roman agréable à lire, prenant, et bien documenté.

Le Roi N’avait Pas Ri est une réflexion très pertinente sur les puissants, la place de la dérision, et les limites de celles-ci; ponctuée de citations d’Érasme telles que « L’avis donné en plaisantant n’a pas moins d’effet que le sérieux. La vérité un peu austère par elle-même, parée de l’attrait du plaisir, pénètre plus facilement dans l’esprit des mortels. » (Source : Lettre d’Érasme à Dorpius)

J’ai moins accroché aux transitions trop fréquentes et manquant de subtilité (mais heureusement fort courtes), entre le présent du héros narrateur (Triboulet) et le passé qu’il raconte. Leur intérêt m’échappe.

Je l’ai lu en trois incursions, n’ayant pas disposé du temps pour le lire d’une seule traite !

Un mot sur l’auteur

Guillaume Meurice est chroniqueur humoristique engagé, dans l’émission quotidienne « Par Jupiter !» sur France Inter. Pendant « Le Moment Meurice », composée de micro-trottoirs, il se penche sur l’actualité, les sujets controversés à caractère essentiellement politique, et met en avant leur absurdité, leur incohérence, leurs paradoxes, ou dresse des caricatures percutantes par le biais de ceux qui en parlent le mieux (ou le pire !) : les passants comme vous et moi qu’il interroge.

« Le Roi N’avait Pas Ri » n’est probablement pas un autoportrait. J’ai regardé récemment une entrevue où Guillaume Meurice précisait que non, il n’a pas tellement dérapé qu’il a eu à essuyer de lourdes conséquences. Par contre ça pourrait être un autoportrait dans une autre réalité. Car malgré les siècles qui les séparent, Triboulet et Guillaume Meurice tiennent des rôles similaires.

Le relire, par goût

Maintenant que je connais l’histoire, j’ai presqu’envie de recommencer la lecture pour me concentrer sur, et me délecter du vocabulaire et des tournures que Guillaume Meurice emploie.

À commencer par le nom du héros ! Il n’en a pas lorsqu’il est invité par Louis XII à passer sous les cordages séparant le peuple de la parade, afin de l’accompagner dans le cortège royal traversant Blois –et par la suite devenir fou du roi. Nommé « Laideron » (où le « e » n’est pas prononcé) par ses parents et fratrie, c’est dans l’enceinte du château, alors qu’il est relégué dans un enclos à poules, à porc-épic du roi et à fou du roi en titre, que celui qui le prend sous son aile et va l’éduquer s’approche, et alerté par la commotion entre servantes et fous, lui demande « Qu’es-tu en train de tribouler, toi ? » (tribouler, verbe transitif : agiter, remuer, troubler, embrouiller.) C’est ainsi que Laid’ron eut un nom. Comme les autres. Les normaux.

Et puis il y a cette scène improbable à la taverne où notre héros ayant gagné quelqu’argent se retrouve à boire du vin pour la première fois et l’aubergiste tente vainement de lui expliquer pourquoi on devrait dire « faire long feu » au lieu de « pas faire long feu », ou bien d’où vient l’expression « cul sec », sans jamais aller au bout ni de l’un ni de l’autre tant Triboulet beugle qu’il veut d’autres rasades.

Quant aux descriptions percutantes de simplicité sur l’absurdité de la guerre, ou les paradoxes de la religion : un régal.

Bref, je n’avais pas lu trente pages que je jubilais et me félicitais d’avoir pré-commandé ce livre pour sa sortie !

Description par l’éditeur

Triboulet fut le difforme et volubile bouffon de Louis XII et François Ier. À travers sa vie de frasques et de facéties, il testa chaque instant les limites de sa liberté. Jusqu’à… la blague de trop.
Le pouvoir tolère-t-il vraiment le rire ? Lorsqu’elle est permise par un roi, l’irrévérence fait-elle révérence ?
L’ascension et la chute de Triboulet, racontée par un bouffon du XXIe siècle.

J’ai donné mon avis à Cetelem

Il arrive parfois que les étoiles se trouvent dans un parfait alignement. Comme hier. Un samedi gris de début avril, tombant en fin du premier quart de la période de « mesures supplémentaires de freinage du coronavirus, durant l’extension de l’allègement du confinement » cette dernière étant en vigueur en France métropolitaine depuis le 16 décembre 2020. Bref, j’avais le temps de répondre à l’enquête de satisfaction commanditée par Cetelem. Et l’envie.

Parce que Cetelem, j’ai des choses à dire à ton sujet !

Cetelem c’est un peu comme l’hôtel Californie, quand même : “You can check-out any time you like. But you can never leave!” (« Vous pouvez partir à tout moment. Mais vous ne pouvez jamais partir ! ») Je le sais, car j’ai essayé.

En fait, à chaque fois que je prends place sur mon canapé-payé-en-4-fois-sans-frais, une infime zone de mon cerveau s’active : celle qui se souvient que c’est via un produit Cetelem, même si je l’ignorais à l’époque, que j’ai pu faire l’acquisition de ce canapé, il y a bientôt 4 ans.

Entre-temps, j’ai respecté le contrat et soumis par courrier recommandé la signification de son arrêt (c’est ambigu si une fois le crédit remboursé le contrat s’arrête), dans le délai imparti. Depuis : boîte noire.

Et puis j’ai envoyé un autre courrier recommandé, quand ils ont continué de —ou recommencé à — envoyer des courriers tout aussi ambigus m’informant de la situation de mon compte. Et puis ce sont les courriers électroniques que la boîte noire a émis. L’un pour m’informer d’un message dans mon espace personnel. L’autre pour m’informer de la disponibilité de mon relevé en ligne. Puis ce fut une offre de bienvenue à un nouveau service de paiement. Dans TOUS les cas, il faut s’identifier sur leur site pour savoir de quoi il s’agit. Et dans TOUS les cas, s’identifier sur leur site semble m’engager à réactiver le contrat. NON MERCI !

Trois panneaux de l’enquête

Graduées de 0 à 10, je ne comprends pas vraiment la dynamique des questions.

Je crois que ce genre d’enquête ne sert que pour ceux qui n’ont rien à dire.

J’ai mis des zéros le plus possible et fourni des raisons là où c’était possible.

Non, je ne recommande pas Cetelem à quiconque. Mon niveau de satisfaction concernant les produits ? Comment dire… Les offres commerciales proposées ? Impossibles à éviter ! La fréquence ? Dès lors que non c’est non, même une fois est trop fréquent.

Les trois derniers panneaux de l’enquête

J’ai mis 10, la graduation la meilleure, à la question « est-ce que Cetelem s’engage pour une consommation plus responsable et plus durable ? » Je l’ai fait comme une plaisanterie où oui, je vous garantie que je vais me responsabiliser : Cetelem c’est terminé !

Est-ce que Cetelem a facilité mon parcours et l’accès au service ? LOL.

Est-ce que je choisirai Cetelem pour un projet futur ? Absolument pas.

Mentions légales et courrier
Mentions légales et courrier

Les mentions légales de leur email me demandant de leur donner mon avis m’ont permis une nouvelle fois de leur écrire, cette fois pour exercer mon droit relatif à mes données.

Work won’t love you back

2022-08-03 Update: reflected that the transition to a legal entity was postponed by a year; gave link to media advisory of that transition; rewrote two phrases.


Abstract of what is on my mind: work is transactional by nature, excellent connections with coworkers are precious (I am fortunate to have many). Now, the companies that consider their work force “family” puzzle me. This is not exactly the case where I work (or is it?), BUT we are in a setting that is pretty conducive to it, AND after 27 years, this is going to change –in less than a year two years. SO I really wonder what that change will do to the current equilibrium (I’m pretty sure it’s going to put it to the test).


Screenshot of a Tweet by Kevin pointing out that work won’t love you back

This stemmed from my browsing The Twitters yesterday. I read Kevin‘s tweet.

He wrote “work won’t love you back.” And as much as I’ve loved the people I’ve worked with, it’s always turned to be correct.

Screenshot of the The tweets that Kevin quoted, referring to work as family but also as being a transaction

Kevin was quoting another Twitter thread where I read “it’s so emotionally damaging when companies self-style their workers as ‘family’. you can have deep emotional connections with your coworkers, if you’re lucky, but don’t forget that work relationships are fundamentally transactional. i hope your family is not.


I don’t consider my workplace to be like family and we aren’t self-styled as such either. But, work is very central in my life: every other week I spend most of my waking time at work (the other week, I am solo parent of a teenager, spending just normal amounts of time at work).

Firstly, I am fortunate to have very deep emotional connections with many of my coworkers, a few of which I even regard as father parent figures, many of which are true models for me, most of which I respect tremendously.

Secondly, we have very little turnover. I’ve worked there for over 22 years and many current colleagues were already in the team when I joined. And we welcome newcomers, not as siblings, but with similar care and attention to their success. As though we have a stake in it –and we do, yes.

Thirdly, we get together (we used to, pre-COVID at least) every now and then and those occasions are always enjoyable and looked forward to by most. Yes, like any other workplaces, there are difficult people who get along with fewer people, or are not interested in making any connections at all. That’s my description of our unusual work environment. In fact, I remember how I described it to my mum a few years into it: it’s like summer camp where you make new great friends and do exciting stuff, but it’s all year-round.

Now, our administrative setup allows us to do our work without a whole lot of competition, without too many frustrations, because we are employed by four different institutions that legally “host” our consortium, and in most of our cases, the people who employ us are not those we take work orders from. I think that makes a world of a difference.


Change is coming. The Hosts arrangement, in place from the start in 1994, has enough drawbacks that for a few years now we have been exploring how to become our own legal entity. This is set to happen on January 1, 2022 2023. When it does, the consortium will have its own bank account, legal and fiduciary obligations, and traditional management powers that we currently do not fully have.

The dynamics are bound to change. While today I (and many others in the team) are moved by the sheer impact our work has on society (HTML –heard of it? CSS, Web accessibility, Internationalization, etc. We are the little known consortium that makes the Web work, for everyone) and the Hosts that employ us provide the best abstraction to shield us from the reality of the transactional nature of work, this is going has the potential to hit us in the face like the train crashing Dr. Woodward’s truck in the movie Super 8!

There is a lot on our plates and most of us overwork because it’s really worth it! I remind myself on occasion that work won’t love me back, but once we are truly as valuable as our ability to make the company money, I wonder how the care will fare.