Plats principaux récurrents de la cuisine de Coralie

À la suite d’une conversation sur la variété dans les repas, à la fin du déjeuner de Pâques aujourd’hui, j’ai entrepris de dresser la liste de ce qu’on mange en plat principal habituellement chez moi (ordonnés arbitrairement).

tada ! sauce recouvrant le tournedos Rossini servi ici avec des pommes noisettes
Tournedos Rossini à la sauce crème fraîche et porto, et pommes noisettes
  1. Hotdogs maison dans des baguettes viennoises
  2. Hamburgers (Charal) et frites bistrot (Casino Délice)
  3. Filets de poisson pané et purée Mousline
  4. Bacon (en tranches) frit, œufs brouillés aux toastinettes, crème liquide et maïs
  5. Quiche Lorraine maison dans pâtes feuilletée
  6. Pizza (surgelées Buitoni: fresh up, fiesta)
  7. Steak haché 5% de matière grasse (Charal) et pâtes ou haricots verts et brocolis
  8. Spaghetti ou linguine carbonara maison
  9. Spaghetti bolognaise maison
  10. Saumon fumé sur blinis et tzatziki avec du riz long grain
  11. Brochettes yakitori et riz basmati
  12. Salade verte et carottes, maïs, conté
  13. Tomates noires de crimée à la mozzarella, basilic, huile d’olive
  14. Poulet mariné 24h, cuit au bbq, et frites ou pommes noisettes
  15. Poulet à la crème avec du riz long grain
  16. Ramen au caramel aux crevettes
  17. Risotto au poulet cuit à l’ail et au vin blanc, ou/et aux légumes
  18. Fajitas au poulet (Old El Paso non pimenté)
  19. Jambon en tranches fines (froid) ou épaisses (à la poêle), avec accompagnement non spécifique
  20. Jambon en tranches farci au skyr (ou fromage blanc) au basilic ciselé
  21. Poulet au curry, beurre de cacahuète et lait de coco au riz basmati
  22. Lasagnes maison
  23. Confit de canard avec des haricots blancs à la sauce tomate
  24. Boeuf bourguignon / daube maison
  25. Tournedos Rossini maison aux pommes dauphines
  26. Poulet rôti aux pommes de terre nouvelles et au thym
  27. Pommes de terre vapeur au Mont d’or
  28. Raclette
  29. Gratin dauphinois maison
  30. Pommes de terre vapeur à tremper dans du skyr (ou fromage blanc) aromatisé aux herbes(e.g., ciboulette)
  31. Gnocchis maison (à base de purée mousline, farine et œuf) puis revenus dans du beurre
  32. Quenelles natures à la sauce béchamel maison avec du riz long grain
  33. Crêpes maison au jambon, œuf, gruyère
  34. Bruschetta sauce tomate, thon, olives noires et mozzarella
  35. Soupe veloutée courges, pommes de terre, crème fraîche (maison ou en brique)
  36. Falafels coriandre trempés dans du skyr (ou du fromage blanc) aromatisé aux herbes
  37. Croques Monsieur (maison ou pas)

Je suis surprise de l’écart entre « ressenti » et « effectif » car j’avais annoncé avoir entre 10 et 12 plats de prédilection, or il s’avère qu’on pourrait manger différemment tous les jours pendant plus d’un mois (et c’est sans compter les plats que je fais rarement, ceux qui ne me sont pas revenus en tête, et ceux que l’inspiration ou l’opportunité m’invitent à faire.)

Au prochain épisode, peut-être la liste des desserts que je fais ! 😁

Roses aux pommes caramélisées sur pâte feuilletée saupoudrées de sucre glace

Être parent, numéro spécial : parler de sexualité à son ado

Hier j’en entendu parler d’un documentaire de Julie Talon datant de 2019, intitulé « Préliminaires », qu’ARTE a récemment diffusé. C’est un recueil de témoignages d’ados dont on n’entend que les voix, et de jeunes adultes parlant à visage découvert de leur vécu durant leur propre adolescence, avec la perspective de seulement quelques années mais une lucidité incroyable. Le reportage livre leur perception de la sexualité et ce, dès le début du collège (c’est à dire quand ils ont entre 11 et 14 ans), comment ils y sont confrontés, et comment ils en font l’apprentissage. Le tout sans que nous, parents, le réalisions tout à fait.


Conseil à mon fils

J’ai demandé à mon fils adolescent de presque 14 ans, de prendre 50 minutes pour regarder sérieusement, et en entier, ce documentaire.

Je lui ai déjà parlé à quelques occasions de sexualité au cours des trois années passées. Il m’écoute poliment mais semble subir mes monologues même s’ils sont rares, plutôt que se sentir libre d’engager la conversation. Je ne le blâme pas. Hier, donc, je lui ai rappelé qu’il peut parler à moi et à son père, mais je lui ai aussi suggéré de partager le lien de la vidéo avec ses potes et qu’ils en parlent ensemble.

Je me dis que tout ce que j’essaie de lui faire passer comme messages sera peut-être renforcé ou mis en abîme par le biais de ce reportage.

Je lui ai également donné le conseil que j’aurais aimé avoir eu quand j’avais son âge : les premières fois c’est TOUJOURS POURRI. Alors il s’agit de pas se mettre la pression (ha ha, facile à dire avec le recul !), de bien choisir si on le peut, et puisque tout cela se fait le plus loin possible des parents et des adultes, d’éviter de se fourrer dans des situations à problèmes. Maintenant je croise les doigts pour lui qu’il s’en sorte aussi bien que possible et qu’il sache qu’il me trouvera s’il a besoin.


Mon avis, mes notes

J’ai trouvé ce reportage glaçant et émouvant, inquiétant mais rassurant à la fois, parce que ça met en avant que tous les ados sont dans le même bateau, tous désarmés, tous contraints, tous vulnérables.

Voici les notes (qui ne parleront peut-être qu’à moi) que j’ai prises en regardant le documentaire :

  • Notion de devoir, pression sociale
  • « Jouer aux grands »
  • Paradoxe de liberté / libération, mais, que pour les hétéros. « Les prélis, c’est le jeu des hétéros et la douleur des personnes queer »
  • « On peut pas juger une personne sur le physique. On le choisit pas. On naît avec. »
  • Honte, craintes, contraintes, violence, `nudesˋ, chantage, passage à l’acte
  • Codification due au porno auquel ils ont accès facilement et fréquemment. « Je l’ai fait parce qu’il fallait le faire. » « C’est les mecs qui donnent le ‘la’ »
  • C’est compliqué d’en parler, y compris aux parents.
  • Importance reconnue du consentement, mais par égoïsme ou ambiguïté certains « non » sont ignorés (point de vue masculin). Et quand on réalise là où on a mis les pieds, c’est difficile souvent de revenir en arrière (point de vue féminin).
  • « Pour porter plainte il faut être avec un adulte. »
  • « S’il m’avait respectée il aurait arrêté quand j’ai dit non, non non … J’ai accepté parce que j’avais peur. »
  • Les « prélis » ne sont pas considérés comme du « vrai sexe », mais comme du « sexe-moins », « ça engage moins, donc c’est pas très grave. »
  • Et puis cette gamine qui disait en milieu du documentaire, qu’elle avait fait une fellation parce qu’elle croyait qu’il fallait, qu’elle avait détesté et puis qu’elle avait mis deux ans avant d’en refaire tant ça l’avait dégoûtée ☹️

3615 MaVie

Premier baiser pendant l’été entre la dernière année de petite école et l’entrée au collège, lors d’un séjour linguistique en Angleterre. Première relation sexuelle à 17 ans, l’été après le baccalauréat. Et entre les deux : seulement quelques petits copains –pas beaucoup– et zéro jeux sexuels (ce que les ados d’aujourd’hui appellent « prélis ».)

De mon adolescence, celle de son père et des autres adultes de son entourage, je crois qu’on n’a rien à transposer et rien ne pourrait aider vraiment mon fils. Pour ma part je me souviens (pas très clairement) d’un livre illustré que mes parents avaient acheté, façon bande-dessinée mais avec des photos, mettant en scène une famille à différents moments de leur vie. Je me rappelle avoir feuilleté « le déclic » que j’avais trouvé dans les toilettes chez des amis de mes parents et même si je comprenais rien je me souviens très précisément devoir absolument ne PAS en parler (et je m’y suis tenue jusqu’à maintenant :D). Je me souviens vaguement qu’il y avait un film érotique à la télé sur la 5 ou la 6 tard un samedi de temps en temps, mais c’était pas possible pour mon frère et moi d’en voir car la télé était dans la chambre de mes parents. Je me souviens en souriant du matelas de mon frère qui prenait la forme d’une pyramide à mesure qu’il stockait des BDs cochonnes qui ne me fascinaient pas mais dont j’ai consulté quelques exemplaires lorsqu’il n’était pas dans sa chambre. Il n’y avait pas Internet, évidemment, jusqu’à ce que je sois déjà adulte.

Mais je ne me souviens pas d’avoir subi de pression sociale, pas de telle violence dans les attentes ou les codes de l’époque. Je me souviens assez bien qu’on disait de moi dès le collège que j’avais un « super corps mais une vilaine tête » et étonnement ça ne m’a fait ni chaud ni froid. Par contre (ou alors à cause de), je me souviens amèrement qu’à la petite école et en colonies de vacances on disait de mes tâches de rousseur qu’on m’avait « tiré dessus avec un fusil à merde à travers une passoire » (c’est bigrement précis, quand même) et comme on m’avait aussi dit que pour les faire partir il fallait se frotter le visage avec la rosée du matin, j’avais essayé et j’étais triste que ça ne marche pas.

2 years a bachelorette

Today I’ve been a bachelorette for two years. It’s a fact, not a celebration, not a commemoration, not a homage. This is not a life goal either!

Hand-made envelope of a stapled white folded sheet on which colourful patches form a heart.

I love the idea of love and am happy for those who are in a good relationship. I am not sad that this isn’t my case. In practice, I have accepted that that isn’t for me.

I have had many happy moments in all of my past relationships and I cherish those memories. I am blessed with a selective memory which ensures that I retain hardly any bitterness from the unhappy times.

There isn’t any “yet”. That is all. The anniversary was on my mind because I was reminded of that time years ago when a dear friend of mine had posited that I could never stay single. It may have been the case then, and it may have shaped what I did back then to not stay single. If it was true, it hasn’t been for a while.

Art: Toothless gulping fish (step by step)

I made a habit these last few years to hand-make my son’s birthday cards. This year I did something new: asking HIM what theme he wanted me to explore. Toothless, from the movie “How to train your dragon”, he said. Ok! I love this character: he’s in fact a cat. With scales and wings.

Grey toned paper taped with masking tape and the pencil sketch of a sitting dragon with a fish in his mouth

I started with a pencil outline on toned thick paper, the size of a postcard.

Dark blue gouache paint applied in the background

Then I mixed my Holbein Artists gouache paint: Prussian blue and ivory black and added titanium white (just a teeny bit), which I laid on the paper. I made sure to be as precise as I could

Darker blue and lighter blue applied on the dragon and where there is light on him

I mixed further my blue mix: more blue and black for the areas of the dragon that were in the shadow, and more white for the parts of the dragon that were illuminated.

Yellow paint in his eyes and on the ground around his feet

Then I used leaf green mixed with with to paint the grass underneath and his eyes.

Thinner yellow in the background to represent light rays

Here, I had a very precise idea of what I wanted to achieve and it turned out I just could not! I wanted rays of golden light falling in the background. I mixed some yellow watercolor paint (I don’t have yellow gouache) and white. And there was no way I was able to get the yellow to play well with the blue background. I had thought that once the background was dry the new layer was never going to be change by it: big mistake.

Brown and light brown added to the rocks

So I ignored the yellow rays mess, mixed a bit of black and white and painted the dark parts of the rocks. Then added more white to the mix and painted the light areas of the rocks. I used some of those mixed on the ears. I added details using black for the pupils, white to accentuate the illuminated areas.

More yellow added to darken the light rays

At this point, I had wasted both time and yellow paint 🙂 None of the strokes would produce the gradient I wanted because either the moisture of the paint turned the layers to green, or the new layer was unblended and it was going to look bad.

I covered the yellow rays after all and now the background is shades of blue

So, I returned to my early mix of blue, black and white and covered as much of the yellow rays as I could. It gave some texture to the background. I painted the bit of the fish that sticks out of the dragon’s mouth.

Masking tape removed, white lettering added to wish my son a happy 13th birthday, dated in signed.

Final result with lettering done with a white Posca pen. I hope he likes it! His birthday is next Monday.