Hier j’en entendu parler d’un documentaire de Julie Talon datant de 2019, intitulé « Préliminaires », qu’ARTE a récemment diffusé. C’est un recueil de témoignages d’ados dont on n’entend que les voix, et de jeunes adultes parlant à visage découvert de leur vécu durant leur propre adolescence, avec la perspective de seulement quelques années mais une lucidité incroyable. Le reportage livre leur perception de la sexualité et ce, dès le début du collège (c’est à dire quand ils ont entre 11 et 14 ans), comment ils y sont confrontés, et comment ils en font l’apprentissage. Le tout sans que nous, parents, le réalisions tout à fait.
Conseil à mon fils
J’ai demandé à mon fils adolescent de presque 14 ans, de prendre 50 minutes pour regarder sérieusement, et en entier, ce documentaire.
Je lui ai déjà parlé à quelques occasions de sexualité au cours des trois années passées. Il m’écoute poliment mais semble subir mes monologues même s’ils sont rares, plutôt que se sentir libre d’engager la conversation. Je ne le blâme pas. Hier, donc, je lui ai rappelé qu’il peut parler à moi et à son père, mais je lui ai aussi suggéré de partager le lien de la vidéo avec ses potes et qu’ils en parlent ensemble.
Je me dis que tout ce que j’essaie de lui faire passer comme messages sera peut-être renforcé ou mis en abîme par le biais de ce reportage.
Je lui ai également donné le conseil que j’aurais aimé avoir eu quand j’avais son âge : les premières fois c’est TOUJOURS POURRI. Alors il s’agit de pas se mettre la pression (ha ha, facile à dire avec le recul !), de bien choisir si on le peut, et puisque tout cela se fait le plus loin possible des parents et des adultes, d’éviter de se fourrer dans des situations à problèmes. Maintenant je croise les doigts pour lui qu’il s’en sorte aussi bien que possible et qu’il sache qu’il me trouvera s’il a besoin.
Mon avis, mes notes
J’ai trouvé ce reportage glaçant et émouvant, inquiétant mais rassurant à la fois, parce que ça met en avant que tous les ados sont dans le même bateau, tous désarmés, tous contraints, tous vulnérables.
Voici les notes (qui ne parleront peut-être qu’à moi) que j’ai prises en regardant le documentaire :
Notion de devoir, pression sociale
« Jouer aux grands »
Paradoxe de liberté / libération, mais, que pour les hétéros. « Les prélis, c’est le jeu des hétéros et la douleur des personnes queer »
« On peut pas juger une personne sur le physique. On le choisit pas. On naît avec. »
Honte, craintes, contraintes, violence, `nudesˋ, chantage, passage à l’acte
Codification due au porno auquel ils ont accès facilement et fréquemment. « Je l’ai fait parce qu’il fallait le faire. » « C’est les mecs qui donnent le ‘la’ »
C’est compliqué d’en parler, y compris aux parents.
Importance reconnue du consentement, mais par égoïsme ou ambiguïté certains « non » sont ignorés (point de vue masculin). Et quand on réalise là où on a mis les pieds, c’est difficile souvent de revenir en arrière (point de vue féminin).
« Pour porter plainte il faut être avec un adulte. »
« S’il m’avait respectée il aurait arrêté quand j’ai dit non, non non … J’ai accepté parce que j’avais peur. »
Les « prélis » ne sont pas considérés comme du « vrai sexe », mais comme du « sexe-moins », « ça engage moins, donc c’est pas très grave. »
Et puis cette gamine qui disait en milieu du documentaire, qu’elle avait fait une fellation parce qu’elle croyait qu’il fallait, qu’elle avait détesté et puis qu’elle avait mis deux ans avant d’en refaire tant ça l’avait dégoûtée ☹️
3615 MaVie
Premier baiser pendant l’été entre la dernière année de petite école et l’entrée au collège, lors d’un séjour linguistique en Angleterre. Première relation sexuelle à 17 ans, l’été après le baccalauréat. Et entre les deux : seulement quelques petits copains –pas beaucoup– et zéro jeux sexuels (ce que les ados d’aujourd’hui appellent « prélis ».)
De mon adolescence, celle de son père et des autres adultes de son entourage, je crois qu’on n’a rien à transposer et rien ne pourrait aider vraiment mon fils. Pour ma part je me souviens (pas très clairement) d’un livre illustré que mes parents avaient acheté, façon bande-dessinée mais avec des photos, mettant en scène une famille à différents moments de leur vie. Je me rappelle avoir feuilleté « le déclic » que j’avais trouvé dans les toilettes chez des amis de mes parents et même si je comprenais rien je me souviens très précisément devoir absolument ne PAS en parler (et je m’y suis tenue jusqu’à maintenant :D). Je me souviens vaguement qu’il y avait un film érotique à la télé sur la 5 ou la 6 tard un samedi de temps en temps, mais c’était pas possible pour mon frère et moi d’en voir car la télé était dans la chambre de mes parents. Je me souviens en souriant du matelas de mon frère qui prenait la forme d’une pyramide à mesure qu’il stockait des BDs cochonnes qui ne me fascinaient pas mais dont j’ai consulté quelques exemplaires lorsqu’il n’était pas dans sa chambre. Il n’y avait pas Internet, évidemment, jusqu’à ce que je sois déjà adulte.
Mais je ne me souviens pas d’avoir subi de pression sociale, pas de telle violence dans les attentes ou les codes de l’époque. Je me souviens assez bien qu’on disait de moi dès le collège que j’avais un « super corps mais une vilaine tête » et étonnement ça ne m’a fait ni chaud ni froid. Par contre (ou alors à cause de), je me souviens amèrement qu’à la petite école et en colonies de vacances on disait de mes tâches de rousseur qu’on m’avait « tiré dessus avec un fusil à merde à travers une passoire » (c’est bigrement précis, quand même) et comme on m’avait aussi dit que pour les faire partir il fallait se frotter le visage avec la rosée du matin, j’avais essayé et j’étais triste que ça ne marche pas.
I want to celebrate because it’s a big deal for me. I want to at least mark the occasion, leave some breadcrumbs for curious future me, or —who knows?— for curious wannabe-non-smokers!
Since it’s a very different journey for everyone I can’t claim that my experience will work for others. But here are some takeaways and the things that made a big impression on me.
Framing your mind
Wanting is the first requirement, but may be insufficient (it’s my 3rd try and each attempt was more in earnest every time, in hindsight —i.e., each *seemed* 100% serious, and yet…)
Plan intelligently: set yourself up for success (I was fortunate to be able to time this with nearly a full month off work, and since work-induced stress or frustration ARE among my triggers, I chose thus to make the most of that vacation.)
Know your triggers and know that there will be a hard few weeks (as little as one, no more than three —the time it takes the nicotine to entirely leave your body—, and it gets better: the difficulty decreases steadily, it does not plateau.)
Know that cravings last only a handful of seconds. You can resist them even if they are potent and numerous. (You’ll get a lot of them at first, then fewer and fewer, and after 3 or 4 weeks they’re going to be anecdotal.)
Because for many people the monetary commitment is a necessary step, purchase something like nicotine gums or patches, or an electronic cigarette with nicotine or no nicotine fluids, or Allen Carr’s “Easy Way to Stop Smoking” (or all of the above!) My friend Amy gave me the latter 13 years ago (more about it further down), I got gums and patches 3 years ago, and this time I bought a couple electronic cigarettes in February because they were on sale.
Do not trust yourself with emergency cigarettes or tobacco nearby “just in case”. Don’t. Really, just don’t. Since you’re choosing to become a non-smoker, choose whether you finish your current supply or dispose of it, turn the page and start anew!
Last, but not least—Adopt constructive language and thoughts: you ain’t giving up smoking, you choose to become a non-smoker —you are becoming a new version of yourself (the problem with “giving up” is that at core it is a deprivation, the problem with “stopping” is that it signals negative behaviour, and the problem with “quitting” is the implied notion of failure.)
There is no doubt whatsoever that for the first several days (or weeks) not smoking is a deprivation, and you are the first to know that smoking is negative behaviour, and you will be tempted to fail by giving in. You know all that perfectly well, so it’s beyond the point to further the negativity and all to your credit, and your mental sanity, to think positively: you catch more flies with honey than with vinegar. Let this constructive language and thinking be your honey.
Look at yourself squarely in the eye
For me, it was the realisation during a particularly long trip that eagerly awaiting layovers and thinking “at long last I’ll be free to smoke [albeit in a horribly crowded and smelly place]” was in fact THE OPPOSITE of freedom. It was SLAVERY.
Once I had discovered this, it was a matter of time before I could do the right thing, but there was in no case any forgetting the discovery.
Allen Carr’s “Easy Way to Stop Smoking”
It’s a great book! I have not finished the book, however. I picked it up exactly three times in the 10+ years it’s been in my possession, and could never finish it. The second time, I didn’t even open it. The third time I went further than the first and I dare say I read enough for it to work.
It’s absolutely tedious prose. But the text is very simple and very, very repetitive.
Its purpose is to get you to acknowledge that since you became a smoker you have convinced yourself that you love it and depend on it.
“I think the most pathetic aspect about smoking is that the enjoyment that the smoker gets from cigarette is the pleasure of trying to get back to the state of peace, tranquility, and confidence that his body had before he became hooked in the first place.”
Allen Carr, “The Easy Way to Stop Smoking”
I stopped after the first third which is the important part where I got it into my head that THERE IS NOTHING TO GIVE UP.
I think of myself now as a different version of me.
Three years ago I failed because I was dominated by the notion that I would have nothing to replace smoking with. This time I understood that “nothing” is what you replace it with. In fact “freedom” is what you replace “slavery” with. WIN!
Self-hypnosis and other TEDx pep talks may work too!
I relied early in the journey (in the first two weeks) on listening to a 50-minute self-hypnosis recording by Michael Sealey, (bonus points for his charming Australian accent and deep soothing voice) based on some measure of neuro-linguistic programming (at heart it’s programming yourself by visualising what you want, while in a conducive state of relaxation), and a short TEDx talk by Nasia Davos, an eloquent Greek lady that I felt like I knew, after listening to her two or three times, whose main message is: every time you crave the cigarette, substitute “smoking” by “air” or “water”.
I feel confident
Third time is the charm? Maybe. Along the way there have been signs I have “bookmarked” such as the guilt I felt while not being entirely able/willing to stop smoking while pregnant 14 years ago, my former mother in law —a heavy smoker, like me— who succumbed to cancer a few years ago, my son asking me to stop, my parents and brother years before him, etc.
This time has been and felt different from previous attempts. I may simply have been ripe for it. Or picking up exercising 15 months ago set myself up for that particular success.
It’s been over a month and I feel pretty good about it. My family, friends and colleagues have been extremely supportive of me (love y’all!). I have become slightly more efficient in my exercising; I have even started again to run and I am still not great at it but way better than last year.
I feel confidence that I am a non smoker, at last.
★★★★✩ I am so impressed that Jane Austen wrote this at 22 years old. It’s her first novel but until it was printed posthumously she had made changes to the manuscript. It’s impossible to know what changed (beyond the name of the main character and the title) but it does feel like the whole book is a bit disjointed. It’s impossible also to say how much to attribute this to the rewriting or to the fact that it is a patchwork of themes and genres.
It’s a satire, in the form of a parody of gothic novels, but it’s also a feminist work except that every female is several shades of dim. It’s a love story except that the male protagonist is away most of the time *and* whose love is rather undeclared. It’s a coming of age book both about the main character and apparently for Jane Austen herself.
Northanger Abbey goes against all common conceptions but always smoothly. All characters are fascinating. It’s very witty —so much of the book is quotable!
But there are a few things that did not work for me in the roles of the entire Tilney family and which remain unexplained despite research and after reading introductions and some reviews from scholars. To name only one, why would the father, a general —or any rich man for that matter— care so much about designing the marriage of only one of his children (and to be that of his second son), and how could he devote so much energy and time to it, remains an utter mystery.
Cet article est dédié à Sophie, qui n’en est pas à son premier défi. Loin de là. You got this, sister!
« Vouloir c’est pouvoir. » [Mais oui, bien sûr… songeais-je en avec un plissement d’yeux et haussement de sourcils]
Ce que je veux dire c’est que la volonté est un moteur puissant. Quand ça ne fait pas tout, il faut s’aider. Tout ce qui suit représente de mon point de vue les ingrédients qui ont fait de moi une adepte de l’exercice.
Je veux faire de l’exercice !
Super ! Non seulement c’est très tendance depuis début 2020 en particulier (merci la pandémie planétaire de Covid-19 –lire l’article du Point décrivant les modifications et la hausse de nos activités sportives) mais c’est également excellent pour la tête et pour le corps. Anima sana in corpore sano (oui, oui, c’est ce que veut dire Asics, la marque de chaussures de sport.)
Une âme saine dans un corps sain
J’adhère complètement. En ce qui me concerne, je dirais plutôt : un corps sain qui permet à l’âme de se tranquilliser, s’épanouir et s’illuminer.
Ce fut pour moi une bonne surprise. L’effet de bord que je n’attendais pas. En effet, je me suis convertie sur le tard, adoptant assez spontanément l’exercice dans le cadre de ma crise de la quarantaine, un peu comme une résolution du nouvel an, mais en mars. En seulement trois semaines j’ai constaté avec effarement ses bienfaits sur mes genoux et mes hanches. Après six semaines, je suis passée de “angoisse, stress, fatigue, insomnies, démotivation et manque d’entrain” à “Je me sens bien, assez souvent. J’ai trouvé un bon équilibre entre sommeil-travail-exercice-être mère. Je dors mieux et beaucoup.”
Sans même exagérer, j’affirme que c’était miraculeux. Pour être claire, à 44 ans je suis passée du jour au lendemain de zéro activité physique toute ma vie d’adulte à la pratique quotidienne du sport. Ça fait plus d’un an et c’est pas près de changer.
Qu’est-ce que ça m’apporte ?
J’ai fait le point de ce que ça m’apporte, et j’ai bon espoir que ça soit probablement applicable à tout un chacun.
Harmonie : s’octroyer du temps pour soi pour trouver un équilibre harmonieux entre ce qu’on doit faire et comment s’en récompenser.
Bien-être : le corps sécrète des endorphines lors de l’activité physique qui ont un effet analgésique et procurent une sensation de bien-être, voire de joie. Leur fonction est d’inhiber la transmission des signaux de la douleur en bloquant un neurotransmetteur qui, une fois bloqué augmente la production de dopamine, qui est le neurotransmetteur associé au plaisir. Autrement dit, le sport c’est de la drogue dopante et c’est 100% légal. CQFD.
Fierté : observer ses propres progrès et s’en réjouir à juste titre.
Gratification : véritable accélérateur d’estime de soi, se découvrir capable de franchir ses limites et récolter les bénéfices de les dépasser – se dépasser.
Remède : car le sport permet de gainer ses muscles et renforcer ses articulations ce qui est source naturelle de guérison de certaines douleurs de posture, ou liées à des limites de mobilité.
Cercle vertueux : la discipline nécessaire à adopter l’exercice s’inscrit de manière organique dans un mode de vie plus sain.
Intérêt : il y a non seulement une variété d’exercices physiques qui rend cela intéressant, mais aussi c’est un moyen de changer ses perspectives, faire des rencontres peut-être, observer, découvrir. En d’autres termes : s’enrichir.
Et finalement : une meilleure santé. Un meilleur rendement cardiaque, plus d’endurance, un sommeil meilleur, et éventuellement une perte de poids. Pour cette dernière, attention –il faut un engagement réel et beaucoup, beaucoup de ténacité. Car on gagne du poids largement plus et plus vite qu’on en perd.
À quelle dose ?
Il y a une raison justifiant que sur l’Apple Watch la durée par défaut du cercle “m’entraîner” soit de trente minutes. C’est par la pratique régulière d’activité physique d’au moins 30 minutes par jour, à un rythme soutenu, que le corps fabrique des endorphines. Ce n’est pas un but en soi, certes, mais ça aide à rentrer dans la routine et y rester.
Trente minutes c’est également un temps suffisamment court et suffisamment long pour accroître les chances de faire l’effort de le caser dans sa journée.
L’important c’est de se mettre dans une position de succès. Tout ce qui va faciliter la mise en place et la pratique régulière est bon à prendre. Si trente minutes seront une frein, tabler sur quinze !
Les chances sont grandes que ce temps de base se trouve en hausse rapidement. En ce qui me concerne mon premier mois a vu un temps moyen quotidien de 40 minutes, le suivant de 60 minutes, puis 80, etc. Un an après j’en suis à 110 minutes en moyenne.
Quand puis-je commencer ?
Immédiatement ! Il n’y a pas une seconde à perdre.
Tout ce qu’il faut c’est un coup de pouce
L’instrument de ce succès ? La montre connectée. Bien qu’il m’ait fallu sept mois pour considérer la mienne telle qu’elle est, mieux vaut tard que jamais : mon Apple Watch est un coach, un chronomètre, une télécommande à musique ou livre audio, qui n’attend qu’un coup de pouce (je veux dire le toucher léger d’un doigt, évidemment) pour déclencher l’enregistrement d’activités et se transformer en accompagnateur de développement personnel physique (utiliser l’app Activité sur l’Apple Watch).
L’Apple Watch couplée à l’application Santé disponible dans iOS, c’est tout ce qu’il faut pour s’y mettre.
Dans les paramètres de la montre sur l’iPhone, commencer par cocher TOUTES les options possibles dans “Activité”.
C’est ça qui fait de la montre connectée un coach sportif qui va envoyer une petite impulsion au poignet pour signaler qu’il est temps de se lever et marcher une minute, qu’il va y avoir un challenge exceptionnel, qui félicite d’avoir atteint un objectif, etc.
Elle propose de capitaliser sur les efforts déjà fournis pour leur donner tout leur sens.
Je ne cache pas que parfois c’est pas le bon moment et ça peut être agaçant 😁 et il faut donc bien se rappeler qu’il s’agit d’un programme et que nuire et taquiner ne fait pas partie des intentions de ce programme.
Un type de cadran efficace pour accompagner la démarche
L’Apple Watch présente l’avantage de stocker une quantité de cadrans personnalisés adaptés à toute envie, toute situation.
Parmi les cadrans spécifiques aux activités sportives, j’ai choisi celui-ci car l’heure et la visualisation des cercles et leur quantification numérique sont l’information principale. Autour, j’ai disposé :
Indicateur de batterie
Rythme cardiaque
Raccourci pour démarrer une activité
Il y a plusieurs options déjà disponibles dans la galerie de cadrans et toutes sont personnalisables.
Quel programme ?
La question est en fait quels programmes, au pluriel. Parce que le but est d’assurer sa propre réussite, il faut dès lors se faire plaisir. Et parce que l’on se lasse de certaines choses inévitablement, il faut varier les plaisirs.
Expérimenter d’autres types de sports permet non seulement de s’adonner à celui qui est le sien (on a tous un sport de prédilection –et c’est pas forcément celui qui nous sied le mieux), de s’en approprier d’autres, mais aussi de pérenniser la pratique physique.
Il faut s’appuyer sur ses intérêts et habitudes existants, car : routines facilitées = dispositions optimales. Par exemple :
J’aime faire du vélo et je dois aller à la poste ou faire deux courses 👉 j’enregistre mon trajet avec l’Apple Watch car oui, ça compte !
J’aime écouter de la musique ou des livres audio, je dois promener molosse et j’aime prendre des photos de la nature 👉 ces ingrédients sont compatibles avec la marche à pied, le jogging.
J’aime regarder des séries ou des films et je veux faire du sport 👉 ces ingrédients sont compatibles avec le vélo d’appartement ou elliptique installé devant un iPad ou la télé/l’ordi.
J’aime faire une pause détente dans ma journée, ou créer un avant-travail ou passer du travail à autre chose, ou encore me relaxer avant d’aller dormir 👉 ces ingrédients sont propices à une séance de yoga en suivant les mouvements d’une Youtubeuse yogi favorite.
Il s’agit donc de trouver quels arrangements faire aux routines établies pour se donner le plus de chances d’intégrer l’exercice dans sa vie.
Et si pour ça il faut dépenser un peu d’argent, il ne faut pas hésiter. Que ce soit s’équiper de nouvelles chaussures pour démarrer du bon pied (ha-ha), d’un nouveau gilet pensé exactement pour le type d’activité cible pour ne pas pouvoir prétexter afin de ne pas y aller qu’il fait trop frais ou qu’on manque de poches, ou bien qu’il s’agisse de souscrire à un service payant via une app pour se donner encore plus de chances d’y arriver.
Pour aller plus loin, voici une description de deux applications de suivi sportif, qui sont également des réseaux sociaux (notion d’amis, ajout de photos, partager), que j’utilise :
SportsTracker
SportsTracker est un service totalement gratuit. Il me semble qu’il est édité par Amer Sport, la société mère (adoptive) de Salomon chez qui j’achète religieusement des chaussures de sport depuis le début des années 2000 (à l’origine par goût vestimentaire et désormais par élitisme sportif)
App et service en ligne. On me l’a recommandé récemment alors que je me plaignais du concurrent (voir ci-dessous). J’adore ❤️
Intégration parfaite avec l’Apple Watch (ou autre appareil connecté), ce qui fait que chaque activité s’importe automatiquement et les graphes sont générés à la volée.
L’application fait une utilisation géniale des cartes, avec des masques différents. Elle permet de faire ses itinéraires, d’en découvrir des existants, d’en trouver des populaires par type d’activité et par endroit.
Via l’analyse, on peut retracer toute une activité sur la carte et découvrir pas à pas sa vitesse, son rythme cardiaque, l’altitude.
Quand on ajoute des photos à son activité, l’application permet de choisir parmi les photos prises durant l’activité.
L’analyse par activité comprend également une estimation du temps de repos recommandé.
C’est mon coup de cœur, même si elle n’intègre pas de challenges, ni de suivi de son matériel.
Strava
Strava est le service de prédilection des triathlètes. App et service en ligne. Comme SportsTracker on peut démarrer une activité via l’app ou laisser l’Apple Watch tout enregistrer et ensuite importer l’activité dans l’app, dont il existe une version gratuite.
Malheureusement, fin 2020 une grosse partie des fonctionnalités ont été basculées dans la partie payante. Je suis cliente payante depuis un an et j’aime beaucoup leurs graphes et visualisations. Notamment l’indicateur de fitness cumulé qui se base sur l’indice d’effort relatif (lui-même calculé à partir des mesures du rythme cardiaque et disponible dans chaque activité enregistrée), qui est un concept qui est propre à Strava.
Il me semble que les challenges ne sont pas réservés aux membres. Ils sont un bon moyen de se dépasser, par exemple. Tout challenge accompli (à noter qu’on peut quitter un challenge à tout moment) donne l’obtention d’un trophée qui apparaît dans son profil.
Un autre aspect est spécifique à Strava : l’enregistrement de matériel tel que vélos ou baskets ce qui permet d’avoir une idée de ses préférences d’utilisation, de l’usure, mais aussi de se faire prévenir passée une certain « kilométrage ».
À vos marques !
Alors, on fait ami-ami sur SportsTracker et on se soutient mutuellement dans notre quête de bien-être et d’équilibre ?