Art: Piazza San Marco, Venezia (step by step)

The month of May is usually a month of vacation days for me because accrued days during the previous year expire at the end of that month. So I was off a fair amount. It gave me time to resume drawing, which I hadn’t done in almost 5 months!

I interpreted a scene of Piazza San Marco, Venezia, seen from the water. There’s in foreground a gondola and a boat with a big red sail. More gondolas are in the middle-ground and a wooden mooring post. The background is the square San Marco. There are white sea gulls in the blue sky.

I used acrylic paint markers. The reference is a poster art ad from a calendar I got in Venice when I visited in 2010.

Precise pencil sketch on a large paper pad of a Venice scene with gondolas and sailboats in front of the Piazza San Marco, next to the reference image in a 2010 calendar

It starts with a precise pencil sketch to mark the areas that will be covered in acrylic paint.

I used a sheet from a pad of thick paper for mixed media in size close to A4/US letter. The toned paper will be entirely covered in paint.

I don’t have all of the right colours among the 30 acrylic paint markers I have, so I chose ones that are as close as possible.

Finished piece between the reference image and the acrylic paint markers I used: white, egg shell, orange, light brown, gold brown, pale yellow, yellow, green, three blues from light to medium, dark orange, red, dark ref, grey, black.

I was in such a state of flow that I spent several consecutive hours painting and forgot to take photos as I progressed until I was done in the evening.

Here is the finished piece between the reference and the markers I used.

Finished piece framed in black wood with a white mounting mat

The result, framed in black wood, with a white mounting mat.

The size of the paining is 20×25 cm.

It took me 7 hours (but really felt like 2).

Ces stéréotypes qui nuisent aux femmes au travail

L’article original en anglais: Bias against women in the workplace.


Alors que nous nous approchons de la fin du premier quart du XXIe siècle, et en dépit d’un passé historique riche en terme de défense pour l’égalité des droits des femmes, je suis peinée que beaucoup d’entre nous sont encore ignorants des biais qui entravent ou nuisent aux femmes, et ça me révolte que certains parmi nous défendent le status quo.

On observe le 8 mars la journée internationale des droits de la femme qui donne lieu à travers le monde à des commémorations des avances sociales, économiques, culturelles et politiques des femmes (ou bien des luttes en faveur des droits des femmes, des luttes pour la fin des inégalités par rapport aux hommes.)

En 2023 nous observons ce jour pour la 115e fois.

Aujourd’hui, je voudrais attirer l’attention sur les biais contre les femmes, et en particulier ceux auxquels elles se heurtent au travail.

J’illustre chaque biais par des exemples tirĂ©s de la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e amĂ©ricaine “Mad Men” qui dĂ©peint les changements sociaux et moraux aux États-Unis dans les annĂ©es soixante, en suivant l’acteur Jon Hamm qui interprète le rĂ´le principal de Don Draper, directeur crĂ©atif Ă  succès dans une agence publicitaire de New-York. La sĂ©rie raconte avec une prĂ©cision historique remarquable comment les femmes dans un monde d’hommes ont fait leur marque et se sont rĂ©alisĂ©es, en dĂ©pit du machisme endĂ©mique.


  1. Les bias
  2. Les biais auxquels se heurtent les femmes au travail
  3. L’impact négatif des biais au travail
  4. Illustrations des biais communs au travail
    1. Biais de performance
    2. Biais d’attribution
    3. Biais de sympathie
    4. Biais de la maternité
    5. Biais d’affinité
    6. Amalgame de biais (biais d’intersection)
  5. Faites partie de la solution
    1. Personne n’est à l’abris des biais
    2. Casser les biais au travail
  6. Sources
  7. Pour aller plus loin

Les biais

Un biais est une prĂ©disposition, une prĂ©fĂ©rence, une tendance qui inhibe le jugement impartial. Les biais sont responsables de mauvaises dĂ©cisions. Je pourrais ouvrir une parenthèse et nous perdre dans les mĂ©andres que dĂ©crit le prix Nobel d’économie Daniel Khaneman dans son livre Système 1 / Système 2 : Les deux vitesses de la pensĂ©e (“Thinking Fast and Slow”) qui explique comment nos biais sont exploitĂ©s pour nous faire prendre de mauvaises dĂ©cision (qui pour la plupart profitent au capitalisme), mais je n’ai pas l’élan de vous barber avec ça !

Nos biais internes ne sont pas seulement offensants, ils peuvent aussi être nocifs. Lorsque l’on considère la population active devant gagner sa vie, les biais internes sont injustes pour les femmes, d’autant plus lorsqu’elles s’écartent de “la norme” en terme d’âge, de milieu, de race, d’orientation sexuelle, de croyance religieuse.

Les biais auxquels se heurtent les femmes au travail

L’impact négatif des biais au travail

Individuellement, ou combinés, ces stéréotypes se matérialisent très concrètement par les femmes au travail :

  • Salaire inĂ©quitable
  • ResponsabilitĂ©s rares ou moindres
  • Discrimination
  • Plafonds de verre
  • Micro-aggressions
  • Harcèlement sexuel
  • Gaspillage de talents
  • Burn-out, Ă©puisement professionnel

Illustrations des biais communs au travail

Biais de performance

C’est le mauvais bon vieux stéréotype selon lequel le genre, tel l’ADN, prédispose à certains métiers eu égard aux compétences intrinsèques. Les performances des femmes sont sous-estimées alors que celles des hommes sont sur-estimées.

L’écart des salaires entre hommes et femmes est une illustration claire du biais de performance, où les femmes touchent un salaire inférieur tout en accomplissant le même travail.

Exemple : Dans le premier épisode de la première saison de la série TV sur la publicité dans les années 60 “Mad Men”, Rachel Menken sollicite les services de l’agence publicitaire pour attirer une clientèle raffinée et riche dans le magasin de son père juif. Le directeur d’agence ayant eu recours à un subterfuge pour rendre son agence attractive en invitant leur seul employé juif qui travaille au service courrier, ainsi lorsque leur meilleur directeur créatif Don Draper arrive et voit cet inconnu à côté de Rachel, il tend immédiatement la main vers l’homme, croyant qu’il devait être le propriétaire du magasin.

Biais d’attribution

Cousin du biais de performance, le biais d’attribution provient de la façon dont on perçoit la valeur, et est à l’origine de la croyance que les accomplissements des femmes ont moins de valeur que celles des hommes. Ainsi, on donne moins de crédit aux femmes, on les remet plus souvent en cause, et la barre est placée beaucoup plus haut pour les femmes qui tentent (malheureusement sans grand succès) de prouver leur valeur au travail.

Les femmes en viennent même à douter de leur mérite par rapport à celui des hommes, ou bien leur confiance s’émousse graduellement en conséquence du biais d’attribution. Ce biais est aussi à l’origine du fait que les hommes candidatent aux postes ou aux promotions dont ils ne remplissent que 60% des critères, alors que les femmes ne le font que si elles remplissent 100% des critères.

Le “plafond de verre” est une mĂ©taphore pour la barrière invisible qui empĂŞche les femmes qualifiĂ©es de faire le travail qu’elles mĂ©ritent et de progresser dans la hiĂ©rarchie au travail.

Exemple : un des personnages principaux de “Mad Men”, Peggy Olsen incarne la perle rare que le destin a mis sur le chemin de sa propre pleine rĂ©alisation et sur le chemin de l’industrie de la publicitĂ© dont elle va convertir la commercialisation vulgaire en art subtile. Elle progresse tout au long de la sĂ©rie, d’abord comme secrĂ©taire puis gravit ensuite les Ă©chelons pour devenir rĂ©dactrice junior, et enfin, au prix de beaucoup beaucoup beaucoup d’effort, devient la meilleure rĂ©dactrice de l’agence.

Biais de sympathie

Le patriarcat assure aux homme le droit de se faire entendre, de prendre les choses en main, de mener, et lorsqu’ils le font, cela semble naturel; ils remplissent leur rôle. Mais la société attend des femmes qu’elles soient douces, dociles, aimantes, ainsi dès lors qu’elle s’affirment ou revendiquent, elles inspirent des réactions défavorables. La dissonance entre l’attente qu’on a d’un rôle lié au genre et la réaction face aux traits présentés mène à l’aversion. Quand les femmes s’affirment, on les trouve intimidantes, agressives, autoritaires, et on ne les aime pas.

Ce biais a un paradoxe intéressant car il mène à une double contrainte du biais d’attribution : une femme agréable et gentille inspire moins de compétence. En d’autres termes : les femmes ne peuvent pas prévaloir.

Exemple : Megan Calvet de “Mad Men”, ancienne aspirante actrice dont les talents et aptitudes sont multiples, devient l’épouse de Don Draper. Elle s’épanouit en une femme libĂ©rĂ©e pleine de potentiel pour finalement flĂ©trir aux mains d’un mari qui la pousse aux Ă©checs, la manipule de toutes sortes de façons, et tombe en dĂ©samour de cette femme qu’il ne comprend pas.

Biais de la maternité

Le biais de la maternité est la croyance absurde que les mères sont moins investies et moins compétentes au travail, que toute aptitude et capacité au travail atteint le point mort dès lors qu’une femme tombe enceinte, et disparaît complètement une fois que la femme est devenue mère.

Ce biais, combiné avec celui de performance, est responsable du fait que bien moins d’opportunités sont présentées aux femmes et qu’on met la barre plus haut pour les mères que pour les pères.

Exemple : Faye Miller, la consultante en recherche marketing de “Mad Men” dĂ©clare Ă  Don Draper qu’elle a “choisi” de ne pas avoir d’enfants afin d’avoir une carrière. Peggy Olsen quant Ă  elle a rusĂ© en s’habillant de façon Ă  cacher sa grossesse et prĂ©tendit une maladie pour accoucher puis mis l’enfant Ă  l’adoption car sa vie Ă©tait sa carrière. Les femmes ayant des aspirations professionnelles Ă©taient souvent obligĂ©es de faire des sacrifices dans les annĂ©es 60 car les employeurs Ă©taient dans leur bon droit de licencier celles qui avaient des enfants.

Biais d’affinité

Il s’agit de la tendance qu’ont les gens à graviter vers ou être attirés par ceux qui leur sont similaires en apparence, croyances, origine. Un effet de bord pernicieux ou même vicieux est la tendance à éviter ou même détester les gens ou les groupes qui sont différents.

Puisque le milieu professionnel est dominé par les mâles blancs, ce biais affecte les femmes, d’autant plus si elles sont de couleur. C’est le biais qui fait le plus de détriment aux femmes au travail : décisions de recrutement injustes, promotions inéquitables, idées balayées ou volées.

Exemple : Joan Holloway de “Mad Men”, la responsable du secrĂ©tariat connaissant les moindres dĂ©tails et ficelles et ayant atteint le plus haut rang parmi les femmes, mène sa barque avec jugeote. Ă€ force d’intelligence et de dĂ©termination, et mĂŞme au prix inimaginable de sa personne lorsqu’elle doit coucher avec un client potentiel pour avoir une chance de devenir partenaire, elle obtient une bien maigre victoire et de bien courte durĂ©e puisque Don Draper met fin au contrat avec le client en ainsi dĂ©truit ce qu’elle a construit. Finalement, Joan reçoit une promotion bien mĂ©ritĂ©e, mais pas suite Ă  une Ă©valuation objective de ses atouts, mais bien parce qu’un homme en position de pouvoir l’a dĂ©cidĂ© sur un coup de tĂŞte.

Amalgame de biais (biais d’intersection)

Ce biais est l’amalgame des biais sexistes et des biais touchant d’autres groupes. Les hommes et les femmes appartenant à trois ou plus minorités se retrouvent paradoxalement à faire l’expérience de n’appartenir à aucune. La combinaison de plusieurs biais sont à l’origine de discriminations malfaisantes au titre du genre, de la race, de l’orientation sexuelle, des croyances religieuses, de l’âge, du handicap, du milieu, ou au titre de plusieurs de ces critères.

Exemple : Je ne crois pas que la sĂ©rie TV “Mad Men” a vĂ©ritablement traitĂ© de l’amalgame de biais, bien que le racisme au travail soit dĂ©noncĂ© de façon oblique en montrant les inĂ©galitĂ©s et injustices sous la forme d’anecdotes lorsque l’on suit ce qui arrive Ă  divers personnages, de façon Ă  prĂ©parer le terrain pour une scène spectaculaire oĂą le personnage le plus sympathique de la sĂ©rie, Bert Cooper (qui est le fondateur de l’agence et un charmant et vieillissant excentrique) fait preuve de racisme caractĂ©risĂ© alors qu’il aperçoit Dawn, une femme noire Ă©minemment capable, mise au poste de rĂ©ceptionniste. Bert demande immĂ©diatement Ă  la responsable du secrĂ©tariat, Joan, de mettre Dawn ailleurs, en dĂ©clarant “Je suis tout Ă  fait pour l’avancement des personnes de couleur, mais je ne crois pas qu’elles doivent avancer jusqu’à ce retrouver au devant de notre rĂ©ception.”

Faites partie de la solution

Personne n’est à l’abris des biais

Saviez-vous que sur un groupe de 100, 76 personnes associent les hommes avec la carrière, et les femmes avec la famille ?

Saviez-vous que sur un groupe de 100, 75 personnes montrent une préférence pour les personnes blanches par rapport aux personnes noires (même lorsque la moitié dans le groupe sont des personnes noires) ?

Vous pouvez vous renseigner sur, et mĂŞme faire vous-mĂŞme, le Harvard’s Implicit Association Test (IAT) (test d’association implicite)

Avoir conscience (de la notion générale de biais internes, de ses propres biais, des biais communs au travail) n’est pas suffisant. Si vous y réfléchissez, vous savez à moins d’être un vil hypocrite, que les études ont raison lorsqu’elles prouvent que les collègues d’équipes diversifiées sont plus attentifs, plus investis, et travaillent mieux. Ou lorsqu’elles prouvent que les organisations ayant plus de femmes à la direction ont des pratiques et règles plus généreuses et sont à l’origine de produits meilleurs.

Pourquoi ? Parce que si les femmes sont inclues, cela devient plus facile d’inclure d’autres groupes. Nous progressons tous lorsque les femmes progressent.

Casser les biais au travail

  1. Sensibiliser les employés en les formant à identifier et reconnaître les biais.
  2. Réduire les risques dûs aux biais en élaborant des critères clairs et définis (pour l’embauche, les évaluations de performance, les promotions).
  3. Faire le choix délibéré de l’équité pour le genre, la diversité et l’inclusivité partout où des décisions mesurées doivent être prises.
  4. Définir des objectifs d’équité pour le genre, la diversité et l’inclusivité.
  5. S’engager à rendre des comptes quant aux objectifs fixés.
  6. Analyser régulièrement les salaires et les écarts, la distribution homme-femme. Remettez en cause la domination des postes de direction par l’homme blanc d’âge mûr hétérosexuel.
  7. Permettre à quiconque de dénoncer les biais, en toute sécurité, facilement et efficacement.
  8. Se doter de vrais moyens pour empêcher les situations abusives de s’envenimer et les comportements hostiles de persister.

Sources

Pour aller plus loin

Bias against women in the workplace

I made a French translation of this post: Ces stéréotypes qui nuisent aux femmes au travail.


We are near the end of the first quarter of the 21st century, and despite decades of a rich world history of advocating for equal rights for women, it saddens me that so many among us are still not aware of the common biases that hold back or hurt women, and it dejects me that some among us are fighting for the status quo.

International Women’s Day (March 8) is observed world-wide as a day celebrating the social, economic, cultural and political achievements of women (or, as commemoration of the struggle for women’s rights.)

2023 marks the 115th observance of the day.

Today, I’d like to raise awareness on the biases against women, as these affect women particularly in the workplace.

Indulge me as I illustrate the biases in the workplace with examples from the most excellent 60s advertising drama “Mad Men” with actor Jon Hamm as leading character Don Draper, creative director extraordinaire. The whole series tells with remarkable historical accuracy the story of women in a world of men, making their mark, becoming themselves in spite of rampant chauvinism.


  1. Bias
  2. Biases against women in the workplace
  3. Negative impact of bias in the workplace
  4. Common bias in the workplace illustrated
    1. Performance bias
    2. Attribution bias
    3. Likeability bias
    4. Maternal bias
    5. Affinity bias
    6. Intersectionality bias
  5. Be part of the solution
    1. Nobody is immune from biases
    2. Break the bias in the workplace
  6. Sources
  7. Read more

Bias

A bias is a predisposition, a preference or an inclination, especially one that inhibits impartial judgment. Biases lead to bad decisions. I could fall into the rabbit hole and digress on how economics Nobel prize winner Daniel Khaneman illustrates in “Thinking Fast and Slow” how all of us are constantly manipulated to make bad decisions (many of which benefiting capitalism) because of our biases, but I don’t have it in me to bore you with this!

Internal biases are not just hurtful, they can be harmful. When it comes to the livelihood of people, internal biases are unfair to women, and even more so to women who are far from “the norm” in their age, background, race, sexual orientation, religious beliefs.

Biases against women in the workplace

Negative impact of bias in the workplace

Individually, or compounded, these stereotypes take form in very real examples most women encounter in the workplace:

  • Unequal pay
  • Diminished responsibilities
  • Discrimination
  • Glass ceilings
  • Microaggressions
  • Sexual harassment
  • Wasted talent or missed talent
  • Burnout

Common bias in the workplace illustrated

Performance bias

This is your bad old stereotype that gender, like DNA, predisposes people to certain jobs because of their intrinsic competence. Performance of women are underestimated while performance of men are overestimated.

The gender pay gap (or gender wage gap) is a clear illustration of performance bias, where women receive less pay for performing the same work.

Example: In the first episode of the first season of the 60s advertising TV series “Mad Men”, when Rachel Menken seeks the advertising agency to help attract refined and wealthy customers to her father’s Jewish department store, a ploy of the agency owner to garner Rachel’s patronage is to invite to the meeting his only Jewish employee who comes from the mail room, so when the agency’s star creative director Don Draper enters and sees that man for the first time next to Rachel, he immediately reaches out to shake the man’s hand, assuming he must be the store owner.

Attribution bias

A sibling of the performance bias that stems from our perception of value. Attribution bias is when we believe that women’s accomplishments aren’t as valuable as that of men’s. So women are given less credit, more blame, and therefore are held to much higher standards than men in an attempt (unfortunately commonly futile) to prove their worth in the workplace.

This is attribution bias at work when even women believe their contributions to have less merit than men’s, or when women’s confidence gradually erodes as a result. It is also attribution bias which dictates that men apply to jobs or promotions when they meet 60% of the criteria, and that women abstain until they meet 100%.

The “glass ceiling” is a metaphorical invisible barrier that prevents qualified women to take jobs they deserve and rise in the workplace.

Example: “Mad Men” central character Peggy Olsen embodies the hidden gem that fate has put on the path of her own full realisation and of turning the advertising industry’s crass commercialism into witty art. She progresses through the series first as a secretary and climbs the ladder to become a junior copywriter, and then with much much much effort and difficulty, becomes the top copywriter in the office.

Likeability bias

The patriarchy provides men with the right to be assertive, to take charge, to lead and when they do it feels natural and they fulfill their role. But society expects women to be gentle, docile, nurturing, so when they assert themselves they trigger unfavourable reactions. The dissonance between traditional gender roles and exhibited traits leads to dislike. So when women assert themselves, they are called intimidating, aggressive, bossy and are disliked.

An interesting paradox of the likeability bias is that it leads to the attribution bias in a double bind: an agreeable and kind woman inspires less competence. In other words: women can not win.

Example: Megan Calvet in “Mad Men”, a former aspiring actress whose talent and abilities are plentiful, becomes Don Draper’s wife. She blooms into a liberated woman full of prospect and eventually wilts at the hands of a husband who sets her up to fail, gaslights her in all sorts of ways and ends up falling out of love with her because he doesn’t understand her.

Maternal bias

The maternal bias is the absurd belief that mothers are less committed and less competent at their jobs, that any ability or competence in the workplace is throttled once a woman becomes pregnant, and fully extinct by the time the woman becomes a mother.

This bias, which compounds the performance bias, results in fewer opportunities for women, and higher standards than fathers.

Example: Faye Miller, “Mad Men”‘s marketing research consultant, tells Don Draper that she “chose” not to have children so as to have a career. Peggy Olsen used elaborate clothing tricks to hide her pregnancy and pretended illness when she had to give birth and then gave the baby up for adoption because having a career was her life. Women with professional aspirations were often forced to make sacrifices in the 60s because employers were well within legal rights to fire women who had babies.

Affinity bias

This is the tendency people have to gravitate and tilt toward those similar in appearance, beliefs, and backgrounds. A pernicious or vicious side-effect is to tend to avoid or even dislike people or groups who are different.

Given that the workplace is dominated by white male in position of power, this bias affects women, and in particular women of colour. This is the bias that leads to most of the workplace prejudice: unfair hiring decisions, unfair promotions, ideas being dismissed or stolen.

Example: Joan Holloway of “Mad Men”, the advertising agency office manager who knows the ins and outs of the place and has achieved the highest status among the women caste, navigates the workplace upward by being savvy. She uses her wit, a lot of patience, and even pays the unimaginable price of sleeping with a potential client in the pursuit of making a partnership which is simply destroyed by Don Draper when he arbitrarily terminates that client. Ultimately Joan gets a well-deserved promotion, but not after a fair assessment of her merit, but because a man in power makes a decision on a whim.

Intersectionality bias

This bias compounds gender bias with biases against other groups. Men and women who are from three or more minorities experience that they don’t belong anywhere. Compounded biases are at the root of harmful discrimination against gender, race, sexual orientation, religious beliefs, age, disabilities, background, or all of the above.

Example: I don’t think the show addressed intersectionality bias. “Mad Men” chose to denounce racism in the workplace rather obliquely by showing anecdotal imbalance and power plays between characters as part of going deeper in their respective timelines, as if to set the stage for the abrupt and striking gesture of having the elderly eccentric agency founder Bert Cooper, the most charming and endearing character of the set, exhibit overt racism when he spotted Dawn, an eminently capable Black woman, in the lobby as receptionist. He immediately asked office manager Joan to reassign Dawn. “I’m all for the national advancement of colored people, but I do not believe they should advance all the way to the front of this office.”

Be part of the solution

Nobody is immune from biases

Did you know that in a group of 100, 76 people associate men with career and women with family?

Did you know that in a group of 100, 75 people show a preference for White people over Black people (this is even true of half of the Black participants)?

You can learn more about and even take Harvard’s Implicit Association Test (IAT)

Awareness (of the general notion of internal bias, of one’s particular biases, of the workplace common biases) isn’t enough. If you think of it, and unless you’re a vile hypocrite, you know that studies are right when they demonstrate that colleagues from diverse teams are more aware, more committed, and work better. Or when they demonstrate that organisations with more women in leadership have more generous policies and create better products.

Why? Because if women are included, it becomes easier for any other group to be included too. We all rise when women rise.

Break the bias in the workplace

  1. Raise awareness by training employees to identify and recognise bias.
  2. Reduce risk of bias by setting clear and defined criteria (for hiring, for performance review, for promotion opportunities.)
  3. Make deliberate room for gender equality, diversity, and inclusion in any case where a measured decision can be taken.
  4. Set goals for gender equality, diversity, and inclusion.
  5. Implement accountability for the goals that have been set.
  6. Audit regularly internal pay rates and gap, and gender distribution. Challenge leadership roles domination by middle-aged white cis-gender males.
  7. Make it easy, safe, and effective for anyone to speak up against bias.
  8. Give actual means to ensure that no unhealthy environment and behaviours fester.

Sources

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