Branch of a blooming tree, done using grey Brushmarkers and alizarin crimson watercolor:
Adding details in black, using a Pentel Brushpen:
To fill the (future) white space under the blossoms I adding soft patches of that same pink, pale blue and a bit of green. In retrospect, I wish I hadn’t.
Then I wrote a Victor Hugo poem on tracing paper using India ink and nib, and glued the side of it vertically at the left of my watercolor:
Here is the poem from 1856:
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et, quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.